Mots clefs : Guerre civile espagnole, exposition, Espagne, exil, photographie, Retirada, Centre d’art et de Photographie de Lectoure.
Du 19 octobre au 8 décembre 2019 s’est tenue au Centre d’art et de photographie de Lectoure, dans le département du Gers, une exposition en partenariat avec le musée des Abattoirs – FRAC Occitanie Toulouse[1] sur l’exil des réfugiés espagnols de la Guerre Civile à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la Retirada. Comprise dans un programme de 25 expositions sur l’ensemble du territoire régional, cet évènement en constitue un des derniers rendez-vous. En commémorant les 80 ans de la Retirada, dans quelle mesure cette exposition s’engage dans son territoire, dans son histoire et participe à la composition d’une mémoire plurielle d’un conflit national, transnational et identitaire du XXe siècle ?
Une exposition en résonancE.
En 2019, nous commémorons les 80 ans de la Retirada, l’exil des réfugiés espagnols après la chute de Barcelone, dernier bastion républicain, le 26 janvier 1936. L’exposition dont nous nous proposons d’être le relais ici, s’inscrit dans un système de concordances à la fois de ses acteurs, de sa géographie et de l’histoire de l’espace dans lequel le tout se situe.
L’exposition Paysage de l’exil à Lectoure est le résultat de deux principaux acteurs : d’un côté le Centre d’art et de photographie de Lectoure qui accueille l’exposition et qui participe au commissariat sous l’égide des Abattoirs, de l’autre, le FRAC Occitanie Toulouse à l’origine du programme culturel pour lequel est réalisé cette exposition. Les commissaires de l’exposition sont respectivement la directrice du Centre d’art et de Photographie de Lectoure, Marie-Frédérique Hallin et le conservateur du musée des Abattoirs, Valentin Rodriguez. En outre, par l’importance de la photographie dans son identité institutionnelle, le Centre d’art et de photographie fait concorder ce partenariat avec son appartenance au réseau Diagonal[2]. Ainsi l’exposition se trouve à la jonction d’un premier programme « Je suis né étranger » et d’un second « L’engagement », par l’intermédiaire du réseau Diagonal. Ces partenariats permettent au Centre d’art et de photographie de Lectoure de présenter une exposition engagée, dans son territoire et son histoire en proposant une lecture contemporaine d’évènements ayant eu de l’importance dans cet espace géographique et plus largement à l’échelle internationale. S’opère ainsi une spatialisation de l’art à l’échelle d’un territoire hétérogène, la région Occitanie, qui à la lumière de la commémoration de ces évènements historiques, trouve une certaine unité.
En effet, la Guerre Civile espagnole est un conflit national qui se produit entre 1936 et 1939 opposant le camp nationaliste dirigé par le général Franco au camp républicain alors au pouvoir après l’élection d’un gouvernement, appelé Frente Popular, sur le modèle du Front Populaire français de février 1936. S’il s’agit officiellement d’une guerre civile, elle est aussi le reflet des positions politiques européennes à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle l’Espagne ne prend pas part par la suite.
La France et plus précisément « […] la région toulousaine, [est un] haut lieu de l’exil espagnol et notamment de sa première génération[3] ». L’exil des réfugiés espagnols ou Retirada débute dès février 1939 par la traversée des Pyrénées. À leur arrivée, les Espagnols sont répartis dans des camps, à Argelès-sur-Mer ou Rivesaltes par exemple. Lentement, ils se déplacent dans l’ensemble de la région et remontent vers la côte atlantique. Très peu retourneront en Espagne avant la fin de la dictature du général Franco. À sa mort, en 1975, l’Espagne entre dans un temps de transition démocratique entre 1978 et 1982, marqué par l’établissement d’une nouvelle Constitution. La reconnaissance et la commémoration de la Guerre Civile est, dans un premier temps, exclue. En témoigne, par exemple les dires d’un homme politique espagnol, Felipe González issu du parti socialiste et ouvrier. Président du gouvernement entre 1982 et 1996, il explique le 18 juillet 1986 « qu’une guerre civile n’est pas un événement commémorable même si ce fut un épisode déterminant dans la trajectoire biographique de ceux qui l’ont vécue[4]. » En 1999, le Congrès des députés vote néanmoins la commémoration de l’exil de 1939. Aujourd’hui, la Guerre Civile espagnole est reconnue par les autorités.
Notons par ailleurs, qu’une dernière résonance est à établir pour mieux comprendre l’exposition. Elle a pour thème l’exil des réfugiés espagnols en 1939 dans un lieu historique de la ville de Lectoure qui, dans ce contexte, n’est pas anodin. Il s’agit de la Maison des Amis de Saint-Louis, où s’est établi le centre d’art. Elle est prêtée par la ville de Saint-Louis, localisée en Alsace. Il s’agit en fait de la maison ayant accueillie les exilés de cette ville alsacienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition et son propos trouvent ici un nouvel écho historique à l’espace qu’ils investissent.
Une exposition entre sobriété et retenu.
Les deux artistes exposés sont Carlos Aires et Laetitia Tura. Si le premier s’intéresse à l’Espagne actuelle comme résultat de son histoire, la seconde propose davantage une recherche historique par l’intermédiaire des rencontres et témoignages d’individus ayant vécu de près ou de loin l’exil de 1939. Elle questionne les frontières et l’altérité. Si d’ordinaire une présentation biographique exhaustive des artistes est proposée, ce n’est pas le cas ici. Quelques informations pertinentes et pouvant éclairer leurs productions seront alors mentionnées si nécessaire. Les œuvres exposées et les choix scénographiques doivent suffire à partager le message des artistes.
Au sein de l’exposition, un espace divisé en deux étages distribue l’ensemble des œuvres tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. L’exposition s’étend à l’espace public. En effet, les volets du centre d’art sont couverts de portraits. Tantôt ouverts, tantôt fermés, ils surprennent le visiteur avant même son arrivée. En ce qui me concerne, certains portraits m’ont semblé être connus et, seule, je n’ai pu identifier que celui de Pablo Picasso au deuxième étage, à gauche sur la photographie. À force de regarder et d’examiner les portraits apposés sur les volets ouverts, notre vision opèrerait presque une recomposition des portraits entre eux, créant de nouvelles identités, hommes ou femmes, de sorte que tout un chacun semble pouvoir s’y identifier. La figure de Pablo Picasso est une figure artistique majeure du XXe siècle, un incontournable qui se retrouve jusqu’ici. En dépit de l’intérêt que les musées lui portent pour son immense production artistique, ici, il semble qu’il faille comprendre la présence de son portrait pour son engagement politique, une dimension militante semble lier l’ensemble des personnalités choisies. Le fait d’apposer ces portraits sur des volets ouverts les coupent en deux parties qui ne peuvent plus se retrouver. La scénographie évoque l’arrachement qui s’opère par l’exil forcé. De la même manière, les volets recomposent de nouvelles identités exilées chacune liées à un nouveau pays. Nous noterons pour finir, l’absence de cette production dans le dossier de presse.
Figure 1 - Façade du Centre d'art et de photographie de Lectoure.
Photographie : autrice.
À l’intérieur, l’espace est plutôt sombre puisque les volets du rez-de-chaussée sont clos. En enfilade, des photographies sont d’abord présentées dans la première pièce tandis qu’une musique lente retentie dans la seconde. Lancinante et attirante, la musique que personne ne tarde à reconnaître est un remix de la chanson Sweet dreams (are made of this), du groupe britannique Eurythmics, sortie en 1982. Aux sonorités hispaniques et au rythme lent, elle accompagne une vidéo montrant deux policiers dansant un tango. Tout est antithétique, la musique et sa réinterprétation, deux policiers en uniforme rappelant ceux portés lors des manifestations, casqués et anonymes effectuant une danse sensuelle, le tout dans une salle à l’allure baroque, au sein du musée Cerralbo de Madrid. Cette vidéo, dont le titre éponyme est celui de la chanson utilisée, est une œuvre de Carlos Aires. Elle se révèle être à la fois politique, cathartique et presque poétique, spécialement par son caractère antinomique. En outre, notons le choix d’une musique ayant pour sujet la recherche du bonheur et son accomplissement ainsi que toutes les difficultés auxquelles il faut faire face pour y parvenir. Le tube d’Eurythmics a eu un succès international en 1982, date à laquelle il est possible de considérer que l’Espagne sort définitivement de la dictature. Simple coïncidence ou non, le choix de cette musique n’est de toute façon pas anodin. Cette vidéo prête à sourire, à rire et semble véritablement absurde. Il n’y a pas ici de références directes à la Retirada, elles sont suggérées. Car, paradoxalement, pour nombre d’Espagnols, la Guerre Civile et, plus encore la dictature imprègnent la société civile et la situation politique du pays. Nous rappellerons simplement qu’en 1986, 25% des Espagnols approuvent toujours le putsch de 1936[5]. Carlos Aires revendique une critique acerbe de son pays, qu’il choisit de quitter pour vivre à l’étranger, peut-être aussi comme une justification de son œuvre. Le mot « exil » employé dans le dossier de presse apparaît être trop fort dans ce cas de figure, même si, aujourd’hui, il s’agit d’une Espagne dans laquelle prendre en photographie un membre des forces de l’ordre, en tant que citoyen, est interdit. C’est là que peut se situer l’engagement de cette production dans le pied de nez fait à l’autorité.
Mais, Carlos Aires dresse peut-être davantage, un portrait des problèmes de l’Espagne, tant en questionnant son histoire que son actualité, la crise économique, la crise sociale et la crise identitaire puisqu’il expose par ailleurs deux autres productions à partir d’archives photographiques et donc par ce biais l’histoire de l’Espagne. Celles présentées au premier étage portent sur des membres de la Garde Civile, Luto iberico (2011) et celles présentées au rez-de-chaussée portent sur les archives du journal monarchique et conservateur ABC, Long Play (2011). Nous nous intéresserons à l’œuvre exposée au premier étage. Elle se compose de petites photographies en noir et blanc encadrées et de plantes en pots accrochées parmi les cadres. Le végétal apporte ici la seule couleur, le vert. Couleur appelant au calme, ces plantes permettent d’évoquer une arborescence. En effet, les cadres ne sont pas classés, il n’y a pas de hiérarchisation des images. Si le dossier de presse explique que cette œuvre est pour l’artiste une manière d’évoquer « un patio typique de l’architecture du sud de l’Espagne[6], » d’où il est originaire, cette explication semble peu profonde et n’ajoute aucune clé de compréhension active à l’œuvre. Peut-être est-ce plus pertinent de lire cette œuvre comme une ouverture des archives vers toutes les personnes ayant vécu de près ou de loin cet exil et qui n’ont pas la possibilité d’en parler ou simplement l’accès à ces sources de l’histoire. Un contraste s’opère néanmoins entre l’espace du patio, dédié aux loisirs, l’usage de plantes évoquant un cimetière vertical parmi l’accrochage d’archives photographiques sur la mémoire des exilés espagnols, jouant de nouveau sur l’opposition, et le difficile travail de mémoire.
Figure 2 - Vue d'exposition, Luto Iberico de Carlos Aires, 2011.
Premier étage du Centre d'art et de photographie de Lectoure.
Photographie : autrice.
Laetitia Tura s’engage d’une toute autre manière dans ce sujet, par une approche plus anthropologique et documentaire. Elle réalise par l’intermédiaire d’interviews, de rencontres et de reportages photographiques, une histoire des mémoires d’aujourd’hui, qu’elle explique de la manière suivante : « C’est désormais une lutte pour l’échelle de la mémoire qu’il faut mener […] Les mémoires de l’exode espagnol prennent des formes plus insidieuses, oscillant entre l’amnésie et l’excès de discours[7]. » Ne travaillant pas uniquement à partir d’archives, son approche photographique s’ancre davantage dans notre contemporanéité. Elle présente à Lectoure Ils me laissent l’exil –Les Républicains espagnols. Bien qu’elle ne prétende pas « à l’objectivité scientifique[8] », Laetitia Tura emprunte les méthodes des historiens. Quatre témoignages assortis chacun de trois photographies encadrées sont répartis sur trois des quatre murs de la salle. Face à eux, et sur le seul mur percé de fenêtres, sont accolées des photographies des camps d’Argelès-sur-Mer et Rivesaltes. Ce sont d’ailleurs les seules photographies de l’exposition sans cadre, à même le mur. Elles sont à la hauteur du regard et placées entre les fenêtres. Ce sont des paysages et, sans cartel, difficile de dire qu’il s’agit des anciens camps d’internement, dénomination actuelle, ou de concentration, dénomination donnée au moment de l’exode. Tout semble avoir disparu. Ces photographies disposées entre les fenêtres créent de nouvelles ouvertures en parallèle du paysage gersois qui fût aussi le théâtre de cet exode. Une des photographies montre un long chemin menant à une forêt. Cette dernière est sombre. Cette photographie est construite sur le même schéma que celle, bien connue, montrant l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau par la gare. Alors oui, il se peut que cette comparaison heurte, mais il s’agit bien de camps d’internements ou de concentration qui se trouvent ici, en France.
Figure 3 - Laetitia Tura - Ils me laissent l'exil - Les Républicains espagnols, 2013-2016. Détail de deux photographies évoquant les camps des Pyrénées-Orientales.
Photographie : autrice.
Si cette photographie évoque ce parallèle, Laetitia Tura dénonce alors aussi le peu d’intérêt porté à ce conflit et à la construction de la mémoire des vaincus. Nous l’avons déjà souligné, la période franquiste imprègne encore fortement l’Espagne. L’artiste relève, par exemple, la présence à Mellila d’un monument à la gloire du général Franco encore en place. Nombre de citoyens espagnols ont d’ailleurs l’impression que peu de choses ont changé. C’est ce que disait déjà un enfant de réfugiés en 1954 : « La guerre civile est un désastre pour l’Espagne… qui a reculé de vingt ans… en 1954… c’était un pays effrayant… bloqué… rigidifié… il y a un consensus avec ceux qui sont en Espagne, la Guerre civile et les années qui ont suivi jusqu’aux années 1960 c’est à mettre aux oubliettes[9]… ». Les reconnaissances lentes à venir ne favorisent pas une mémoire qui ne s’opère pas ou peu. Selon l’historienne Aline Angoustures, « il faut souligner que ceux qui n’ont pas été en camp estiment avoir eu de la chance d’y avoir échappé et que ceux qui y sont allés jugent avoir de la chance d’en être sorti. Ce sentiment les amène souvent à dire qu’ils n’ont pas vécu de choses importantes, qu’ils ont eu une vie ‘‘facile’’ ou ‘‘bourgeoise’’ et à refuser d’accorder de l’importance à leurs propres souffrances ou difficultés[10]. » Il en ressort que la mémoire de ce conflit reste à construire. L’historienne relève aussi qu’il est difficile de faire parler de cet épisode de l’histoire espagnole, problème que l’artiste a probablement dû rencontrer : « En ce qui concerne les réfugiés espagnols, rappelons tout d’abord que ceux que nous avons pu interroger se sont montrés volontaires pour le faire. Nous nous sommes heurtés, dans de nombreux autres cas, à des refus catégoriques parfois motivés par un désintérêt affiché pour le sujet. Même si ce désintérêt peut être une façade ou s’avérer plus complexe que ce qu’une brève conversation permet d’en saisir, il n’en demeure pas moins l’indication que certains descendants de réfugiés espagnols ont décidé d’oublier radicalement cette partie de l’histoire familiale[11]. »
Figure 4 - Vue d'exposition, Laetitia Aura - Ils me laissent l'exil - Les Républicains espagnols, 2013-2016. Centre d'art et de photographie de Lectoure.
Photographie : autrice.
Les deux artistes s’engagent donc par leurs productions artistiques pour l’Espagne comme Carlos Aires, ou au-delà de ses frontières pour Laetitia Tura. Leurs œuvres entrent en résonance avec le titre Paysage de l’exil grâce aux médias utilisés, la photographie et la vidéo, qui offrent une certaine frontalité et immédiateté des œuvres et sujets abordés. Leurs productions sont radicalement différentes, peut-être plus provoquantes pour le premier et plus instinctives et spontanées pour la seconde, proposant des réflexions pertinentes qui font de cette exposition, une chance pour les visiteurs et ceux qui pourraient en découvrir davantage sur leur histoire commune.
Une exposition pour participer à l’histoire.
L’exposition Paysage de l’exil de Lectoure ainsi que les 24 autres expositions du programme « Je suis né étranger » mené par le musée des Abattoirs – FRAC Occitanie Toulouse s’inscrivent, comme nous l’avons dit précédemment, dans une commémoration. Il y a donc par-là une volonté de participer à l’histoire. Ces expositions sont désormais parties intégrantes du travail réalisé sur la Guerre Civile espagnole et la Retirada. Elles peuvent être considérées à cet effet comme des expositions d’art contemporain de type commémoratif et historique.
Une des premières expositions importantes dont le propos porte sur la Guerre Civile et la Retirada a eu lieu en 2002 à Madrid, au Palacio de Cristal dans le Parc du Retiro[12]. Son titre était « Exilio ». Nul besoin de traduction, le terme est transparent et se présente clairement comme un mot-clé de cet épisode de l’histoire espagnole puisqu’il est réemployé à Lectoure. Cette exposition avait également fait l’objet d’un partenariat entre le musée Reina Sofia et la Fondation Pablo Iglesias. Cette dernière, créée en 1977, a pour objectif de récupérer et classer l’ensemble des archives de la Retirada. Si l’exposition de 2002 est la première mentionnée dans les études des historiens, dans les faits elle est précédée d’une autre organisée dès 1989 « 50 aniversario del exilio español[13]. » Il y a eu depuis de nombreuses manifestations et études menées à ce sujet qui reste à la fois proche, lointain et complexe à étudier.
L’art contemporain représente un nouvel outil pour activer, réactiver et continuer à construire une mémoire des réfugiés et de leurs descendants. Ces expositions et la mise en lumière de ces évènements constituent des marqueurs historiques de résurgences et de commémorations. Elles sont importantes tant en Espagne que dans les pays comme la France, ayant « accueilli[14] » ces réfugiés. Elles le sont aussi par ce rappel mémoriel qu’elles opèrent à l’aune du déplacement de la dépouille du général Franco ce 24 octobre 2019, résultat de la promulgation de la loi sur la mémoire historique de 2007 mais aussi de la crise identitaire de la Catalogne, qui fut historiquement le dernier lieu du camp républicain en 1939.
[1] Un centre d’art est selon l’Association française de développement des centres d’art contemporain un lieu de production et de diffusion de l’art contemporain. C’est à la fois un lieu d’exposition, de médiation, d’éducation et de production d’art contemporain par l’intermédiaire de résidences artistiques, de projets d’actions culturelles et d’évènements à destination de tous les publics, qui n’a généralement pas de collections permanentes.FRAC : Fond Régional d’Art Contemporain. [2] Réseau regroupant l’ensemble des centres d’art ayant la photographie comme médium principal. [3] Aline Angoustures, « Difficultés et paradoxes du devoir de mémoire : Les enfants de réfugiés espagnols en France. », dans Matériaux pour l’histoire de notre temps, n°70, 2003, p. 19. [4] Jeanine Sodigné-Lousteau, « Le témoignage et la mémoire revisitée. », Exils et migrations ibériques au XXe siècle, n°1, 2004, p. 201. [5] Françoise Denoyelle, « Photographie et société dans l’Espagne de Franco. », Réseaux, volume 15, n°81, 1997, p. 160.
[6] Ibid.
[7] Extrait d’un texte de l’exposition écrit par Laetitia Tura pour l’œuvre Ils me laissent l’exil – Les Républicains espagnols. [8] Ibid. [9] Aline Angoustures, « Difficultés et paradoxes du devoir de mémoire : Les enfants de réfugiés espagnols en France. », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n°70, 2003, p.17-18. [10] Ibid, p.17. [11] Ibid, p. 16. [12] Ibid, p. 12. [13] Fondation Pablo Iglesias. [14] Le mot est volontairement mis entre guillemet car la mise en place de camps d’internement ne relève pas de l’accueil tel qu’il devrait être entendu dans ces situations.
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