Jacob Matham, Couple jouant au Tric-trac, 1621, gravure, 17.9 x 20 cm, Haarlem, Rijksmuseum.
© Rijksmuseum
Amélie Chabrier
Durant ma première année de Licence d’Histoire à l’Université d’Avignon, j’ai été initiée aux domaines de l’archéologie et de l’Histoire de l’art, et j’ai alors réalisé que je voulais continuer dans une voie où l’Art serait prédominant, et où l’Histoire des hommes et des sociétés serait lue à travers des œuvres d’art. Après l’obtention d’une Licence d’Histoire de l’Art à l’Université de Tours et d’une première année de Master 1, dans le même cursus, je me suis orientée vers un Master 2 parcours Arts et Cultures Visuels à l’Université Lumière Lyon 2, afin de me spécialiser dans l’étude iconographique des œuvres.
Fascinée par la recherche et la compréhension des doubles sens que l’on peut trouver dans les œuvres, j’ai choisi la période moderne, et plus exactement l’étude de l’iconographie du XVIIe siècle des Anciens Pays-Bas, grande source de ces “sens cachés”. Ainsi sous la direction de Madame Sophie Raux, le sujet de mon mémoire traite de la représentation des dés au XVIIe siècle dans les Anciens Pays-Bas. Mon corpus comprend deux médiums : les peintures et les gravures, tous deux dévoilant une utilisation spécifique du ou des dés, que ce soit dans une scène de genre, une vanité ou bien encore dans une scène historique.