Italienne d’origine, je suis arrivée en France à l’âge de 19 ans et j’ai commencé une double licence en Littérature et Histoire de l’Art, suivie par un Master en Histoire de l’Art. Mon mémoire de recherche en Art Contemporain est une réflexion sur les théorisations féministes du concept de care, croisées à des analyses d’œuvres d’art contemporain, dirigé par Annie Claustres.
Ma toute première passion pour une forme d’art a été celle pour la photographie argentique, que j’ai pu développer lors d’un stage à l’Espace Tourville, à Gravelines, où j’ai organisé l’exposition L’Effet Papillon en juillet 2021. J’ai produit les photographies, fabriqué les cadres, conçu et mis en page le catalogue et les autres visuels de communication qui gravitent autour d’une exposition. Je ne sais pas ce que je trouve le plus amusant : le fait d’avoir dû prendre des photos pour pouvoir organiser une exposition, ou
le fait d’avoir dû devenir organisatrice d’expositions pour montrer mes photos.
Je suis actuellement bénévole auprès du Pole Culture de l’association C’Possible de Lyon, qui s’occupe de médiation culturelle dans des lycées professionnels de la ville. Grace à C’Possible et aux collaborations avec d’autres associations, j’ai pu concevoir et mettre en place un atelier que je présente dans des classes: six séances pour parler de cinéma, scénario, montage ; imaginer et tourner un court métrage.
Avec les élèves nous allons surtout expérimenter, utiliser des caméras pour la première fois, s’amuser et mettre en valeur les compétences de chacun.e. Avec d’autres classes, nous allons aussi visiter le Festival de street art de Lyon, Peinture Fraiche #3 (octobre 2021), où je suis également bénévole.
Je crois dans le pouvoir engagé de l’art, dans le rapport entre les enjeux sociaux des œuvres et les publics, je crois dans le ridicule, l’engagement, et l’incohérence des arts.